NON à l'initiative extrême sur la biodiversité
par Redaktion
Lancement de la campagne des entreprises agricoles | Communiqué de presse, le 29 juillet 2024
La biodiversité est indéniablement importante, mais l'initiative populaire fédérale "Pour l'avenir de notre nature et de notre paysage" (initiative biodiversité) va bien trop loin. Il n'y a qu'une seule réponse à ce projet irréaliste : un NON clair dans les urnes le 22 septembre prochain ! Le monde agricole s’engage déjà beaucoup pour la biodiversité. Les surfaces de compensation écologique et les bandes fleuries en sont deux exemples parmi d’autres. Actuellement, 19% des espaces agricoles servent déjà à promou- voir la biodiversité. Cela correspond à la surface des cantons de Genève et Fribourg réunis. Une nouvelle extension des zones dédiées à la biodiversité nuirait à la qualité de l’agriculture locale.
Cette initiative extrême freinerait la production régionale suisse.
Les consommateurs réclament des produits régionaux. L'initiative extrême sur la biodiversité fait fi de cette réalité. En confisquant encore plus de terres agricoles, on diminuerait d’autant la quantité de denrées alimentaires pouvant être produites en Suisse. La sécurité de l'approvisionnement et le niveau d'autosuffisance du pays s’en retrouveraient grandement menacés.
Cette initiative extrême entraînerait une augmentation constante des importations.
L'initiative affaiblirait la production régionale. Une augmentation constante des importations en résulterait inévitablement. Si l'agriculture suisse ne pouvait plus fournir les denrées nécessaires pour nourrir la population, on achèterait davantage encore à l'étranger. D’un point de vue tant environnemental que politique, cette perspective ne présente aucun avantage. Les surfaces cultivables à l'étranger devraient augmenter d’autant plus. Les distances et temps de transport s'allongeraient considérablement et on perdrait le contrôle de la production.
Cette initiative extrême est totalement contre-productive.
Moins on cultive les surfaces disponibles, plus il faut de terres pour être en mesure de répondre à la demande alimentaire. La pression sur la biodiversité s'accroît alors significativement. À l'échelle mondiale, les surfaces agricoles nécessaires augmentent aussi avec une production extensive. En tant que pays riche, la Suisse peut certes se permettre d'acheter tout ce dont elle a besoin sur le marché international. D'un point de vue global, une telle extensification de l'agriculture suisse est toutefois non seulement insensée, mais aussi contraire à l'éthique. Cette politique égoïste ne ferait qu'accroître la pression sur les forêts tropicales et les réserves naturelles du monde entier.
Pour toutes ces raisons, BauernUnternehmen, en tant que communauté d'intérêts des agriculteurs producteurs helvétiques, s'oppose fermement à cette initiative extrême sur la biodiversité et lance dès aujourd'hui sa campagne recommandant aux citoyens suisses de rejeter cet objet cet automne. Le visuel de l'affiche est joint au présent communiqué de presse.
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